Parce que les enfants ne sont pas des petits humains en miniature, mais des petits d'hommes et de femmes, leurs besoins spécifiques sont reconnus dans le monde entier depuis l'adoption de la Convention Internationale des droits de l'Enfant, le 20 novembre 1989, par les Nations unies. La convention a été signée par 191 pays. Elle est le fruit de longues discussions, études et débats qui ont duré 10 ans et ont réuni des représentants de tous les pays. Ce qui procure à la convention son caractère universel, tenant compte des différentes cultures et religions. Ainsi les droits des enfants sont les mêmes dans tous les pays signataires. Cependant, il reste encore beaucoup d'inégalités et d'injustices envers les enfants de par le monde.
Mieux connaître les droits des mineurs pour mieux défendre les enfants
Les enfants, de 0 à 18 ans, ont des droits fondamentaux décrits dans les 42 articles de la Convention Internationale des droits de l'Enfant. Ils sont catégorisés en droits économiques, droits sociaux, droits culturels, droits civiques et droits politiques. L'article 40 concerne spécifiquement les droits des enfants en rapport avec l'institution judiciaire et ce qu'on appelle couramment "les droits des mineurs". Dans le langage juridique, on appelle mineur, la personne qui n'a pas atteint l'âge légal de la majorité, de 18 ans en France et dans de nombreux pays. Ce quarantième article est sans doute le plus difficile à appréhender pour tous ceux qui sont peu familiers des notions et du vocabulaire juridiques. C'est pourquoi, il est important de bien se documenter afin de défendre les droits des mineurs.
Un accompagnement pour le droit des mineurs
Un mineur, à l'instar d'un adulte, a le droit de prendre un avocat s'il est accusé d'un crime ou d'un délit, ainsi qu'au respect de ses droits fondamentaux, même s'il est suspecté. Mais le droit des mineurs comporte des particularités. En France, vous pouvez vous renseigner auprès d'une association protection enfance, mais des avocats sont aussi à même de vous fournir des informations. Au niveau du barreau de Paris, une cellule spécialiste du droit des mineurs s'est mise en place il y a peu.