Il existe aujourd’hui de multiples supports d’investissement vous permettant non seulement de tirer profit des meilleurs bénéfices mais aussi d’alléger, voire de gommer votre charge fiscale. Attention cependant car, à chaque véhicule de placement son mécanisme de fonctionnement et de défiscalisation. Bien analyser chaque option est donc primordiale, en plus de la réalisation de plusieurs simulations afin de choisir celle qui répond le mieux à vos objectifs de rendement. De manière générale, vous avez la possibilité de choisir entre la défiscalisation immobilière et celle dite financière, voire les deux, pour réduire votre IR selon les objectifs que vous vous êtes fixés.
Qu’est-ce que l’optimisation fiscale ?
Avant tout, notons qu’il est question d’optimisation fiscale, c’est-à-dire de l’utilisation des outils mis à la disposition par la loi afin de réduire l’imposition en demeurant dans les règles. Il n’est donc aucunement question de fraude ou d’évitement illicite. Ces outils sont à la disposition des personnes physiques qui souhaitent réduire leur impôt sur le revenu.
L’intérêt d’adoucir votre charge fiscale
Les contribuables français font partie de ceux qui paient le plus d’impôt dans le monde. Le gouvernement a certes enclenché une réduction de l’IR pour une certaine classe de ménages en tenant compte de certaines conditions de ressources. Cette réduction s’applique à travers le nouveau barème fixé par l’administration fiscale et ne concerne qu’une certaine tranche de revenus. Elle n’est donc pas ressentie par tous. En réduisant vos impôts, vous avez la possibilité d’épargner plus ou de consommer plus. Attention cependant aux pièges de la défiscalisation, ce que nous allons analyser plus bas.
Défiscalisation immobilière et financière
Les contribuables assujettis au paiement de l’IR peuvent opter pour les investissements immobiliers suivants : la loi Pinel et la loi Denormandie (dont le mode de défiscalisation repose sur des bases identiques), la loi Malraux, le régime du déficit foncier, la loi Censi-Bouvard, le régime du loueur en meublé non professionnel -LMNP) ou professionnel (LMP). L’immobilier outremer est aussi source de défiscalisation, par le biais de la loi Pinel outremer. Idem pour la loi Girardin IS qui est certes un dispositif de défiscalisation professionnelle, mais accessible aux personnes physiques. Ce, par le biais de la souscription indirecte, à travers des parts de sociétés souscrites auprès de l’entreprise qui investit. L’investissement en nue-propriété permet, quant à elle, d’échapper à l’impôt sur la fortune immobilière (qui ne concerne que la pleine propriété), de même qu’à l’IR.
La défiscalisation financière est réalisée sous différentes formes. Par exemple, en souscrivant à des produits d’épargne permettant la déduction des versements de l’assiette imposable. Cela s’applique pour l’assurance-vie et le Plan d’épargne retraite entre autres, qui sont aujourd’hui les produits mis en avant par le gouvernement afin de préparer efficacement la retraite, en anticipation aux baisses des revenus et des pensions versées par les caisses publiques. Les produits financiers englobent aussi les fonds d’investissements auprès de PME. Ce sont les FIP et les FCPI qui investissent dans les entreprises non cotées, de même que le dispositif Girardin industriel qui opère en outremer.
Les pièges de la défiscalisation
Ceux-ci sont les plus courants en ce qui concerne les produits immobiliers. En effet, il est question d’investissement locatif, qui permet donc de collecter des revenus. Or, ces derniers sont imposables et génèrent de l’impôt foncier. En d’autres termes, vous défiscalisez grâce au dispositif auquel vous avez souscrit, tandis que vous êtes à nouveau imposé par rapport aux loyers que vous encaissez. Dans ce cas, la question se pose : y a-t-il effectivement eu réduction d’impôt ? Afin de le connaître, la simulation est incontournable, de même que l’accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine.